Physiologie : « végétarisme » ou « carnivorisme » ?
De nombreuses croyances subsistent encore sur l’alimentation que nous devons favoriser. Certains disent qu’il faut consommer de la viande tous les jours d’autres bannissent complètement les protéines animales. C’est ce qui sépare le courant végétarien du courant carnivore. Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale.
Il n’implique pas l’exclusion de certains produits issus du règne animal comme les produits laitiers, les œufs, le miel. L’alimentation du végétarien peut donc être composée de fruits, légumes, céréales et légumineuses, et de produits laitiers et dérivés du règne animal.
Quelle différence existe-t-il entre végétarien et végétalien ?
Le végétalien a une alimentation végétarienne qui exclut aussi tout produit dérivé des animaux, soit lait, fromage, œuf, miel…
Le régime « carnivore »
On ne devrait pas parler de régime carnivore mais plutôt de régime carnassier basé sur la consommation de chairs animales. Ce qui n’exclut pas la consommation d’autres aliments d’origine végétale. Depuis la nuit des temps l’homme mange de la viande car il est opportuniste, mais la viande même si elle donne l’impression de se digérer n’est en réalité pas physiologique. L’énergie dépensée par le système digestif n’est absolument pas récompensée. Autrement dit l’énergie dépensée est plus importante que l’énergie fabriquée. On pompe donc notre énergie vitale, celle qui a été reçue à la conception et qui permet de rétablir un état de santé quand notre organisme n’évolue pas des les conditions physiologiques. A quel prix ?
Les excès carnassiers ne sont pas sans conséquence sur l’organisme.
Quel impact peut avoir une consommation importante de viande sur notre santé ?
Savez-vous ce que l’on retrouve dans nos urines après avoir digéré de la viande ? … de l’ammoniac ! C’est dire l’importance de ne pas abuser de viande. La digestion de protéines animales génère :
L’acide urique (toxine) qui en excès entraîne la goutte, responsable d’arthropathies (arthrite goutteuse) et de lithiase rénale par formation de cristaux dans les reins (calculs rénaux).
Le gras animal génère également la formation excessive de cholestérol dans le sang.
Les protéines animales provoquent également des troubles digestifs au niveau des intestins et en particulier au niveau du colon descendant où la viande rentre en putréfaction, d’où l’importance de limiter sa consommation.
Végétarien : Doit-on compenser la non consommation de viande ?
La nature produit abondamment des aliments nutritifs physiologiques (fruits, légumes et noix) qui fournissent tous les nutriments dont nous avons besoin pour la nutrition de notre organisme. La viande et produits animaux n’étant pas physiologiques, nous n’avons pas besoin de compenser leur non consommation. On entend souvent que les légumineuses (pois, pois chiche, lentille, haricot, lupin, fève, soja) sont très riches en protéines, en fibres, sont une bonne source de minéraux et contiennent peu de matières grasses. On entend aussi qu’elles s’associent merveilleusement bien avec les céréales car ensemble elles fournissent à l’organisme des protéines contenant tous les acides aminés essentiels. Mais ce que l’on oublie de préciser c’est que ces aliments sont trop riches en amidon…
…Le régime végétarien (céréales/légumineuses) est-il bon pour la santé ?
Un régime végétarien n’est pas forcément adapté à nos besoins physiologiques ; exemple, les frites et le nutella sont végétariens. Si l’on part du principe que le manque de protéines animales risque d’entrainer une carence en protéines et que l’on augmente la consommation de céréales et légumineuses pour pallier le « manque » voilà ce qu’il va se passer : La surconsommation de ces aliments entrainent la fabrication de colles par le foie. Ces toxines vont encombrer les intestins et les poumons. Cela empêchera l’assimilation normale des nutriments au niveau du tube digestif. Les poumons tenteront bien d’évacuer les déchets mais ce que vous ressentirez c’est une présence de glaires, mucosités et crachats qui sont en lien direct avec les amidons (céréales et légumineuse) ingérés.
Est-ce qu’il y a un meilleur régime ?
Le meilleur régime c’est celui que l’on pratique avec plaisir et simplicité. Si l’on parle d’alimentation physiologique, alors on se dirigera vers les aliments qui fournissent une excellente énergie et qui en demandent peu pour leur digestion, comme les fruits frais, les légumes, et les noix dans un programme d’hygiène de vie complet, prenant en compte d’autres facteurs que l’alimentation, comme le repos, le jeûne, le soleil …